La médiation est un mode de règlement des différends qui implique l’intervention d’un tiers : le médiateur.

La médiation (judiciaire) a été codifiée dès 1995 sous les articles 131-1 à 131-15 du code de procédure civile.

En matière familiale, elle figure aux articles 255 (divorce) et 373-2-10 (rupture concubins) du code civil ( voir le coin du droit ).

La médiation peut intervenir à tout moment et dans tous les domaines où les parties ont la libre disposition de leurs droits :

• Hors toutes procédure judiciaire : il s’agit alors d’une médiation conventionnelle.

• Au cours d’une procédure judiciaire : il s’agit alors d’une médiation judiciaire.

 

La médiation permet aux parties de trouver elles-mêmes une solution pérenne, sur mesure, à leur conflit et à tout le moins une reprise du dialogue dans l’intérêt de chacun.

Et ce loin des aléas d’une procédure judiciaire bien souvent longue, coûteuse, éprouvante aussi (échanges d’écrits perçus comme violents, inexacts, injustes) à l’issue de laquelle il y a un gagnant et un perdant - trancher le litige n'est pas le résoudre -

 

Elle est recommandée dans tous les domaines et notamment dans les situations où les parties ont un lien de proximité qui conduit à des échanges réguliers : lien familial ; lien de voisinage ; lien de travail etc…

 

Elle permet de sortir du conflit « gagnant / gagnant ».

 

Le législateur l’a compris : la médiation permet certes de désengorger les tribunaux, mais avant tout elle permet aux parties d’être écoutées, entendues et de participer activement à la solution donnée à leur différend.